Origine du chutney
Dérivé du mot chatni, qui signifie fortement épicé en hindou, le chutney tire ses origines de l’Inde orientale. C’est pendant l’époque coloniale que son utilisation gagne en popularité au Royaume-Uni, avant d’en dépasser les frontières au fil du temps. Le chutney s’élabore à base de fruits ou de légumes qui cuisent dans un mélange de vinaigre, de sucre et d’épices. Il possède une consistance légèrement plus épaisse qu’une confiture.Comment l’apprêter?
Avec un succulent croisement de saveurs épicées, sucrées et acidulées, le chutney rehausse à merveille une myriade de mets! Il se décline en un grand nombre de variétés, des plus traditionnelles aux plus exotiques. Les plus aventureux pourront se lancer dans la préparation d’un chutney à la rhubarbe, tandis que d’autres préféreront y aller au plus simple en confectionnant une confiture à base de tomates vertes ou d’oignons, par exemple. Voici différentes façons d’en mettre dans vos repas de tous les jours.- Tartinez-en dans un sandwich composé de poulet émietté et mozzarella.
- Proposez-le en accompagnement de côtelettes de porc, de gibier, de terrines, de charcuteries ou de fromages.
- Ajoutez-le dans un burger pour un twist original.
- Servez-le à côté d’une tourtière à la viande ou végétarienne.
Astuces pour un chutney réussi
Les fruits et légumes
La beauté avec le chutney? Puisqu’il en existe des centaines de variantes, vous pouvez le cuisiner selon la disponibilité des produits locaux. La plupart des recettes sont réalisées avec des fruits, mais de nombreux légumes permettent d’en préparer de tout aussi délicieuses. Pour un résultat optimal, privilégiez des aliments à chair ferme et sous-mûrs. Tomate rouge ou verte, concombre, rhubarbe, courgette, citrouille, betterave ou carotte : la limite n’est que celle de votre imagination!Les épices
Pourquoi les chutneys sont-ils aussi irrésistibles? À cause de leur côté délicieusement relevé! C’est d’ailleurs cet aspect qui le distingue d’autres condiments comme la relish, par exemple. Selon les saveurs que vous souhaitez apporter à votre plat, voici quelques idées d’épices à utiliser dans vos confitures et chutneys.- Le piment d’Espelette : pour conférer un peu de chaleur à votre recette.
- La cannelle : pour une touche plus réconfortante, qui saura vous revigorer lors des froides soirées automnales.
- Le poivre du Sichuan : pour insuffler une dose d’exotisme à vos mets.
Le vinaigre
Quant aux vinaigres, là aussi, on a le choix! Vinaigre blanc, vinaigre de vin, de cidre, de framboise ou de xérès : il s’agit d’un élément crucial à la recette, puisqu’il agit également comme un agent conservateur. Sachez que le choix du vinaigre affectera le goût. Optez toutefois pour un vinaigre dont la teneur en acide s’élève à 5 % et plus.Comment le conserver?
- Stérilisez les pots et leurs couvercles avec de l’eau bouillante, puis faites-les sécher sur un torchon propre.
- Remplissez-les avec le chutney encore chaud, comme vous le feriez avec une confiture.
- Placez immédiatement les couvercles, retournez les pots, puis laissez refroidir.
Chutney à l’oignon rouge
Ça y est, vous êtes fin prêt à vous lancer dans la fabrication du chutney? Voici une recette pour l’expérimenter avec ce condiment. Pour 1 pot Préparation : 15 minutes Temps de cuisson : 35 minutes Ingrédients : 1/2 tasse de figues dénoyautées, tranchées en lamelles 2 gros oignons rouges 2 cuillères à soupe de beurre 3 cuillères à soupe de vinaigre de vin rouge 1 cuillère à soupe de cassonade 1 cuillère à thé de cardamome 1 cuillère à thé de cannelle Sel PoivrePréparation :
- Ciselez votre oignon rouge et faites-le suer dans le beurre. Versez les figues.
- Faites revenir les oignons et les figues quelques minutes à feu doux. Saupoudrez de sucre, puis déglacez avec le vinaigre.
- Ajoutez les épices et mélangez.
- Laissez compoter à couvert une vingtaine de minutes, puis faites cuire une dizaine de minutes supplémentaires sans couvercle.
- Laissez tempérer avant de servir, ou mettez en pot immédiatement.
À la rentrée, cuisiner en semaine ressemble bien souvent à une course à obstacles! Pourtant, il suffit d’un peu d’organisation – et d’un poil d’ingéniosité – pour faciliter la préparation des repas. On vous propose quelques astuces qui vous aideront à simplifier votre routine.
Bien s’équiper en cuisine
Pour bien amorcer la rentrée, il n’y a pas que les fournitures scolaires à vous procurer! N’oubliez pas de faire l’inventaire des accessoires et plats en plastique destinés aux lunchs. Avoir certains articles en main vous évitera bien des maux de tête. Pensez :
- aux blocs réfrigérants, utiles pour conserver vos salades ou sandwichs au frais;
- aux contenants isothermes de type Thermos, indispensables lorsque vous n’avez pas accès à un four micro-ondes! Ils permettent de préserver la chaleur de vos soupes ou ragoûts pendant de longues heures;
- aux sacs réutilisables, parfaits pour envelopper les sandwichs, barres tendres ou muffins faits maison;
- aux contenants de différentes tailles, idéals pour des fruits coupés en dessert ou pour des vinaigrettes, par exemple.
Planifier, c’est la clé!
L’une des meilleures façons d’optimiser la confection des repas est de faire preuve d’organisation. En planifiant les menus pour la semaine, vous saurez non seulement quoi acheter en épicerie, mais éviterez de vous casser la tête au moment de concocter le souper. Vous gagnerez aussi de précieuses minutes en limitant les va-et-vient à l’épicerie, ce qui survient inévitablement lorsqu’on est mal préparé. Avant de faire les courses, on vous suggère de vérifier le contenu du réfrigérateur afin de prévenir tout gaspillage.
Préparer à l’avance
Connaissez-vous le concept de la préparation des repas (meal prep)? Cette tendance, qui a gagné en popularité au cours des dernières années, ne semble pas s’essouffler, bien au contraire! Il s’agit tout simplement de préparer les ingrédients de vos recettes pendant le week-end afin de limiter le temps en cuisine la semaine. Évidemment, l’exercice prend tout son sens lorsque vous avez planifié votre menu.
Par exemple, vous pouvez couper d’avance des courgettes, qui vous serviront dans la confection d’une salade, de pâtes et d’un sauté. Faites également de même pour les féculents et protéines, puis assemblez-les dans différentes recettes au cours de la semaine.
Cuisiner en grande quantité
Vous risquez d’être particulièrement occupé cette semaine? N’hésitez pas à cuisiner en double, voire en triple! Disposez ensuite la préparation dans des plats individuels pour les lunchs ou soupers.
Si vous voulez ajouter de la variété à vos repas, sachez que viande, poisson, tofu et tempeh peuvent être aisément réinventés en sandwich ou en salade pour le dîner. Vos côtelettes de porc seront tout aussi succulentes le lendemain dans un gyro, tandis qu’un filet de saumon retrouvera une nouvelle vocation dans une tortilla de blé entier ou coupé en morceaux dans un bol poké revisité.
Adopter la congélation
Si vous avez fait un mets en trop grande quantité, le congélateur reste votre meilleur allié! Sauces à spaghetti, quiches, currys, soupes, lasagnes ou ragoûts se congèlent d’ailleurs à merveille. Vous aurez ainsi des soupers déjà mitonnés sous la main qui pourront vous dépanner lors des soirs pressés. Au moment de congeler vos plats, n’oubliez pas d’identifier vos contenants et d’y indiquer la date de préparation. La plupart des mets cuisinés se conservent facilement de deux à quatre mois au congélateur.
Utiliser les aliments surgelés
Sachez que fruits ou légumes surgelés sont les complices des soupers en semaine! Déjà lavés, épluchés et coupés, ils peuvent vous faire économiser un temps fou dans la préparation de vos sautés asiatiques ou sauces à spaghetti, par exemple. Bien qu’ils soient surgelés, ne vous méprenez pas sur leur fraîcheur, puisque ces aliments sont congelés dans les 24 heures qui suivent leur récolte. Ils sont donc tout aussi nutritifs que leurs équivalents frais. Il n’y a aucune raison de s’en priver!
Entreposer des indispensables dans le garde-manger
Malgré nos bonnes intentions, il nous arrive inévitablement d’être pris au dépourvu à l’heure du souper. Voilà pourquoi il est judicieux de garder dans le garde-manger certaines denrées non périssables. Les banales conserves d’aujourd’hui peuvent devenir la vedette de votre repas demain!
- Poisson en conserve (thon, saumon, sardines, etc.) : ils constituent d’excellentes bases dans la confection de pâtes et salades ou se métamorphosent en succulentes croquettes à base de purée de pommes de terre.
- Lentilles, pois chiches et autres légumineuses : des aliments polyvalents qui apportent la dose de protéines nécessaire à l’élaboration de soupes, de chilis ou de salades gourmandes. Comme elles n’exigent ni trempage ni cuisson, les légumineuses en conserve vous permettent d’économiser un temps fou!
- Bocaux de tomates séchées ou encore d’artichauts ou de poivrons marinés : sur une pizza végétarienne, dans vos pâtes ou dans vos salades de riz, ces incontournables du garde-manger rehaussent délicieusement vos recettes express.
Une bonne planification des repas, ce n’est pas sorcier. Cela vous aidera également à faire des choix plus équilibrés pour votre santé (et à préserver le contenu de votre bourse)!
Qui n’a pas déjà entendu cette phrase (presque!) célèbre? Comme nutritionnistes-diététistes, on le répète souvent, mais on se permet d’apporter quelques nuances à cette phrase populaire. Voici tout ce qu’on devrait savoir sur ce fameux repas.
Mots de Science & Fourchette
L’importance du déjeuner
Le mot déjeuner veut dire briser le jeûne. En termes scientifiques, c’est un moment de la journée qui permet de rétablir la glycémie (les niveaux de sucre dans le sang) après toutes ces heures de sommeil sans avoir mangé. Selon plusieurs études, ce repas aurait également un effet bénéfique sur les performances cognitives, surtout au niveau de la mémoire et de l’attention. Un déjeuner contenant suffisamment de protéines aura aussi pour effet une production de dopamine, une hormone qui joue sur les neurotransmetteurs, qui stimulent l’état d’alerte et la vivacité.
Le déjeuner est donc important… comme tous les autres repas!
Mais je n’ai pas faim!
Attention! Personne n’est obligé de manger dès le saut du lit. Ce n’est ni une loi ni une règle écrite! Le déjeuner devrait être mangé au moment où la faim se fait ressentir. Ça peut donc être plus tard au cours de l’avant-midi.
Si la faim ne se fait jamais ressentir le matin, ça peut être à cause d’une collation tardive qui aurait été consommée la veille en soirée. Et on se permet de souligner que manger santé le soir ne devrait jamais être considéré comme une mauvaise habitude ou être interdit, surtout si on mange parce que notre corps nous fait signe qu’il a faim. On n’a qu’à déjeuner un peu plus tard en matinée. C’est tout!
Comment se rendre compte de la faim ou de la satiété
Ce n’est pas toujours facile d’être capable de réagir aux sensations de faim et de rassasiement. Surtout si on a tendance à s’en éloigner ou même à les ignorer pour différentes raisons. Ces signaux sont toutefois des guides incroyables qui nous permettent de décider du moment de manger et de déterminer la quantité de nourriture qu’on ingérera. Il faut également se rappeler que nous sommes les experts et expertes de notre corps.
La faim est la sensation physiologique que le corps ressent lorsqu’il y a un besoin énergétique et nutritionnel à combler. La satiété (ou le rassasiement), elle, est l’état de plénitude que le corps ressent après avoir mangé. Ce sont deux définitions (et sensations) importantes à retenir et voici comment les ressentir.
La faim se manifeste quand :
- On a une baisse d’énergie;
- On a de la difficulté à se concentrer;
- On ressent des gargouillis;
- On ressent une sensation de vide dans l’estomac;
- On a mal au cœur ou mal à la tête;
- On devient irritable.
Le rassasiement se manifeste quand :
- On a un regain d’énergie;
- Il y a disparition de la sensation de vide dans l’estomac;
- On se sent bien et rassasié, sans se sentir le ventre trop plein.
Comment bonifier son déjeuner
Bien entendu, à peu près tout le monde souhaite que son premier repas de la journée soit équilibré et santé. On peut choisir une variété d’aliments sains qui nous plaisent, qu’ils soient frais, surgelés, en conserve ou séchés. Voici quelques conseils de base.
- On compose la moitié de notre déjeuner de légumes et de fruits, idéalement locaux et de saison.
- On prépare notre gruau avec du lait ou une boisson végétale enrichie. On ajoute aussi des graines (lin, chia, chanvre, citrouille, tournesol) et des noix (amandes, cajous, pacanes, Grenoble).
- On pense à accompagner nos rôties de blé entier de fromage (cottage, cheddar, ricotta, etc.) ou de fromage végane et on les tartine avec du beurre de noix (arachides, amandes, soya, etc.).
- On ajoute une source de protéines à notre smoothie (lait, yogourt, yogourt grec, poudre de lait écrémé, boisson de soya enrichie, tofu mou, noix et graines).
- On accompagne notre déjeuner d’œufs (brouillés, à la coque, omelette, etc.) ou d’une préparation à base de plante qui imite les oeufs.
Maintenant, il ne reste qu’à partir la journée du bon pied!
Étant végétalienne et ayant grandi dans une famille nombreuse qui ne mangeait pas de viande, j’ai rapidement pris l’habitude de cuisiner des plats véganes pour un grand nombre de personnes. Nous aimons tous la cuisine, les bons aliments frais et de saison, mais ce qu’on préfère, c’est manger tous ensemble, en bonne compagnie. Quand on se regroupe, on fait ça en grand!
Je vous partage donc quelques conseils et astuces pour cuisiner autrement et facilement les légumes d'été pour épater vos convives!
Le gril
La saison estivale est géniale pour cuisiner dehors; votre BBQ et votre cour arrière doublent votre espace pour préparer de bons petits plats! Le maïs sucré, les concombres, les poivrons et les courgettes sont à leur apogée en ce moment; mettez-les de l’avant à l’heure du dîner, durant un potluck ou à n’importe quelle occasion! Le maïs grillé sur le BBQ est absolument un must. Le goût doux et la texture croquante du maïs d’été cuit sur le gril, quoi de mieux? Au lieu de le faire cuire dans l’eau, vous pouvez le mettre directement sur la grille de votre barbecue, le faire cuire quelques minutes et le servir avec beurre, fleur de sel, pesto, parmesan, coriandre fraîche et sauce piquante. Un délice!
La friteuse à air
Les courgettes sont de saison et j’aime les cuisiner autant en salades, grillées et même dans les muffins. Une de mes recettes favorites est celle des frites de courgettes à la friteuse à air (air fryer), cet instrument si tendance et qu’on adore. Voici ma recette.
Temps de préparation : 10 min
Temps de cuisson : 15 min à 400 °F Air fryer
Portions : 4
Ingrédients
Frites
2 courgettes, lavées et coupées en bâtons
½ tasse de farine d’amande
½ tasse de levure nutritionnelle (flocons)
1 cuillère à thé de sel de mer épicé Herbamare
½ cuillère à thé de paprika
½ cuillère à thé de poudre d’oignon
¼ cuillère à thé de poivre de Cayenne
1 tasse de boisson aux amandes
Sauce
⅓ tasse de mayonnaise végétale
3 cuillères à soupe d’eau
¼ cuillère à thé de sel de mer Herbamare épicé
1 cuillère à soupe de jus de citron
1 cuillère à thé de sauce piquante (facultatif; ajouter pour plus de chaleur)
¼ tasse de basilic frais, haché finement
- Préparez deux bols pour votre station de trempage et de panure. Dans un premier bol, mettez simplement la boisson aux amandes. Dans l’autre, mélangez la farine d’amande, les épices, le sel épicé Herbamare et la levure nutritionnelle.
- Trempez les morceaux de courgettes dans la boisson aux amandes.
- Transférez chaque bâtonnet dans le mélange sec et recouvrez-le de panure. Répétez l’opération pour chaque bâtonnet.
- Faites cuire à la friteuse à air pendant 15 minutes, à 400 °F.
- Pour la sauce, mélangez simplement tous les ingrédients dans un bol.
En salade
La panzanella est une de mes salades estivales favorites! C’est une salade tricolore, symbole des trésors de la cuisine toscane. Le pain y occupe souvent une place prépondérante et, grâce à l’imagination et aux beaux produits locaux, ce plat délicieux se savoure à lui seul. C’est une belle manière de cuisiner les aliments locaux tels que les tomates, concombres, oignons et herbes fraîches sans les faire cuire. Voici une recette de panzanella simple et rapide.
Temps de préparation : 10 min
Temps de cuisson: 5 min
Portions: 4
- 2 tasses de pain un peu rassis (de campagne et au levain), en morceaux
- 5 tomates moyennes mûres, coupées en morceaux
- 1 oignon rouge, haché
- 1 petit concombre, coupé en morceaux
- Quelques olives noires
- Quelques feuilles de basilic frais
- Quelques feuilles de roquette
- Huile d’olive extravierge, au goût
- Vinaigre de vin, au goût
- Sel et poivre au goût
- Faites griller le pain avec un peu d’huile d’olive, du sel et de la poudre d’ail au goût, soit au four ou sur le BBQ.
- Placez le pain dans un bol et ajoutez ensuite tous les autres ingrédients. Mélangez et servez.
Crudités
Au lieu de servir un grand plat de crudités au centre de la table et risquer que les légumes ramollissent rapidement au chaud, pourquoi ne pas préparer des petits pots en verre individuel? Je les prépare en coupant une variété de crudités en bâtonnets (céleris, carottes, poivrons, haricots). Ensuite, dans des pots Mason, je verse au fond une trempette (comme du houmous) et j’y ajoute ensuite les bâtonnets, qui tiennent debout dans le pot. Je ferme le couvercle et je les glisse dans la glacière pour les garder au froid! Les convives sont habituellement charmés par ces petites entrées individuelles!
Medley de légumes grillés
Un classique chez nous lors de nos BBQ, c’est le grand bol de légumes variés grillés sur le BBQ. Je coupe grossièrement en morceaux les légumes suivants : pommes de terre, chou vert, courgettes, carottes, poivrons, oignons, tomates, radis, asperges et haricots. Le secret est le mélange à épices Aglio Napoletano, de Kanel. J’en ajoute généreusement avec un filet d’huile et du sel avant de les faire cuire sur le BBQ. C’est un délice!
On utilise nos bacs à fruits et légumes
Les bacs à fruits et légumes n’existent pas pour rien. En plus de nous empêcher de ranger nos pommes, laitues, céleris et compagnie au fond du réfrigérateur (ils risqueraient de geler), ils permettent aussi d’isoler les fruits qui dégagent de l’éthylène. Celui-ci est un gaz qui favorise le mûrissement de la poire, de l’abricot, de la pêche, de la prune et de l’avocat, notamment, alors que le fruit a été cueilli. Certains légumes sont sensibles à ce gaz, qui leur fait perdre prématurément leur fraîcheur. Pensons aux brocolis, carottes, asperges et laitues, entre autres, qu’il faut absolument éloigner le plus possible des fruits dits climatiques, soit ceux qui dégagent une forte quantité d’éthylène.On range donc au frigo…
… asperges (on les laisse en botte et on enroule un essuie-tout ou un linge humide à leur base), carottes fanes, céleris, champignons, choux, brocolis, choux-fleurs, concombres, épinards frais (on les mange vite, car ils flétrissent après 3 ou 4 jours), betteraves fraîches, haricots, poivrons, laitues, petits fruits (fraises, framboises, bleuets et mûres) et fines herbes (on les lave juste avant de les consommer afin d’éviter un excès d’humidité qui pourrait les dégrader).Mais on laisse à température ambiante…
… tomates, oignons, ail, pommes de terre, bananes, ananas, mangues et autres fruits exotiques pour une conservation, une texture et un goût optimaux.On exploite aussi son cellier!
Si on possède un cellier, on en profite pour y placer des légumes qui préfèrent les températures fraîches (aux alentours de 12 °C), comme les tomates, les carottes de conservation, les endives, les aubergines et les poireaux.Le frigo déborde? Hop! Au congélo!
Pour éviter le gaspillage, on envoie illico au congélo tout surplus de fruits et légumes qui risquent de ne pas être dévorés avant de perdre leur fraîcheur. Pour les fruits, rien de plus simple! On les pèle ou on rince ceux dont on n’a pas besoin d’enlever la pelure, on les sèche et on les étale sur une plaque à cuisson, qu’on place au congélateur 2 ou 3 heures avant de les transférer dans un sac à congélation. On évite ainsi qu’ils s’agglutinent. Les légumes, quant à eux, doivent préalablement être blanchis afin de préserver leurs couleurs, textures et saveurs (à l’exception des poivrons, poireaux et champignons). Pour ce faire, on les coupe en morceaux et on les plonge dans l’eau bouillante de 2 à 4 minutes, avant de les faire baigner dans l’eau glacée quelques minutes pour arrêter la cuisson. On les éponge, et hop! Au congélo! On peut également utiliser le truc de la plaque à cuisson, comme pour les fruits. Une autre astuce antigaspi est de conserver les feuilles de nos légumes pour les manger comme telles (betteraves et navets) ou encore les utiliser comme fines herbes (carottes et céleri).Des idées pour changer des crudités
Plusieurs légumes ont intérêt à être consommés crus, puisqu’ils offrent ainsi un maximum de vitamines et minéraux. Il est donc préférable de trouver des façons d’apprêter notamment le poivron rouge, l’oignon, l’ail et le chou frisé sans cuisson. Voici quelques inspirations pour sortir du classique légume/trempette.- Des roulés de légumes faits avec des courgettes
- Des carpaccios (betteraves, radis, courgettes, concombres, tomates, etc.)
- Des jus de légumes
- Des salades de juliennes
- Des rubans (comme ceux d’asperges avec sauce au citron)
- Des légumes crus marinés
- Des rouleaux de printemps
On ne mange jamais crues…
… les pommes de terre, les têtes de violon et les aubergines pour éviter les intoxications alimentaires. À ce sujet, la betterave divise : alors que certains croient qu’elle ne se consomme que cuite, d’autres l’acceptent sous toutes ses formes. En fait, ce serait la betterave rouge crue qui aurait causé des intoxications; la jaune, la blanche et la chioggia pourraient être servies sans avoir été cuites sans problème. Il en va de même pour la rouge qui possède toujours ses feuilles. Alors, on en fait des carpaccios ainsi que des spirales et on se régale!Des conseils en rafale
Les légumes crucifères, comme le brocoli, les choux et le navet, contiennent des glucosinolates, qui sont bons pour la santé, mais qui, en grande quantité, peuvent dérégler le fonctionnement de la glande thyroïde. La cuisson de ces légumes permet de réduire l’effet des glucosinolates. Les épinards renferment vitamines, minéraux… et acide oxalique, qui nuit à l’assimilation du fer, du magnésium et du calcium. En les cuisant à la vapeur, on réduit la concentration de ce composé. En milieu urbain, on n’a pas toujours l’espace chez soi pour se rassembler autour d’un BBQ. Qu’à cela ne tienne! Plusieurs parcs de la région métropolitaine disposent d’installations et d’aires à pique-nique destinées aux grillades extérieures. Voici des conseils de BBQ Québec pour maîtriser l’art du gril en plein air.Astuces pour un bbq réussi
Vous avez enfin dépoussiéré votre BBQ portatif pour un pique-nique estival? Que vous ayez un appareil au gaz ou au charbon, l’important est de faire preuve d’un peu de planification.BBQ au charbon? Soyez d’avance!
Selon Maxime Lavoie, copropriétaire de BBQ Québec, votre BBQ portatif pourrait déterminer le niveau de préparation requis : « Si vous possédez un BBQ au charbon de bois, il faut prévoir du temps pour former des braises. Voilà pourquoi je suggère d’arriver au parc en avance sur vos invités! », explique-t-il. Si vous avez un BBQ au gaz, c’est différent. « Ce genre d’appareils offre une cuisson beaucoup plus rapide, mais on n’obtient pas ce goût de fumée dont les amateurs de BBQ raffolent tant, dit l’expert. Vous pouvez toutefois tricher un peu en ajoutant des copeaux de bois. »Les incontournables à emporter
On vous suggère également de faire une liste des articles indispensables à emporter (couverts, assiettes et gobelets vont de soi, mais n’oubliez pas votre pinceau à badigeonner ou vos pinces à BBQ, par exemple). Plutôt que de traîner des couteaux et planches à découper, faites cette étape à la maison et placez les aliments dans des sacs de congélation réutilisables. On vous recommande aussi d’utiliser un chariot pour transporter votre matériel de cuisson. Dans certains parcs, les espaces de stationnement sont à une bonne distance de marche des aires de pique-nique.Recettes simples pour le gril
Maxime Lavoie conseille d’éviter certains mets qui exigent d’apporter de nombreux condiments. « C’est le cas des burgers, qui sont des favoris du BBQ, indique-t-il. J’adore en cuisiner à la maison, mais je préfère préparer d’autres plats au parc. Je n’ai pas nécessairement envie de transporter du ketchup, de la mayo, de la moutarde, des tomates, de la laitue, etc. »Kebab express
« Ce plat est idéal pour les grillades au parc, estime l’expert en BBQ. Pour gagner du temps, je façonne d’avance la viande sur les tiges. Après la cuisson, il suffit de la faire glisser dans un pain naan plié en deux et de déguster! » Quoi servir en accompagnement? « Optez pour des brochettes d’halloumi grillé, que vous incorporerez ensuite à une salade de concombres fraîche. »Côtes de bœuf à la coréenne
Vous prévoyez passer tout l’après-midi au parc? Maxime Lavoie vous conseille de réaliser cet incontournable de la cuisine de rue coréenne. Puisque cette viande se cuit à basse température, le temps de préparation est plutôt long, mais le résultat en vaut largement la peine! « C’est un plat non seulement délicieux, mais super convivial, affirme-t-il. Vous pouvez l’accompagner de riz sauvage, puis le faire réchauffer sur place, en arrosant le tout d’un peu de jus de cuisson. Un régal! »Quelques parcs montréalais pour profiter de grillades
Voici quelques-uns de nos parcs favoris pour déguster des grillades en plein air. Avant de quitter la maison, on vous conseille de consulter la réglementation du site quant à l’utilisation du BBQ. Vérifiez également les consignes sur la manière dont il faut jeter le charbon. Les parcs autorisant les BBQ réservent généralement un endroit prévu à cet effet.Lac au castor
Niché au sommet du parc du Mont-Royal, le lac au Castor est une véritable oasis de verdure. Il s’agit d’ailleurs d’une destination privilégiée des Montréalais en quête de nature. En plus d’offrir un cadre idyllique à vos rassemblements, le parc propose à ses visiteurs des aires de pique-nique pour les BBQ.Parc de Dieppe
Avantageusement situé sur la presqu’île aux abords de l’Habitat 67, le parc de Dieppe offre une vue époustouflante sur le Vieux-Port et le centre-ville de Montréal. Des tables sont à la disposition des pique-niqueurs de même que des supports métalliques pour y déposer votre BBQ.Parc du Cap-Saint-Jacques
Le parc nature du Cap-Saint-Jacques est l’un des plus vastes de la région de Montréal. Bordé par le lac des Deux Montagnes et la rivière des Prairies, il présente des points de vue imprenables sur l’eau. Là aussi, les BBQ sont autorisés dans les aires réservées aux pique-niques.Parc Angrignon
Avec ses 97 hectares, le parc Angrignon est le lieu idéal pour se ressourcer en nature autour d’un BBQ! Nul besoin de transporter un appareil, puisqu’il s’agit de l’un des rares parcs de la région métropolitaine disposant de grils fixes. Vous n’avez donc qu’à prévoir votre charbon ou vos briquettes et du combustible au besoin. Vous avez en main tous les ingrédients pour réussir votre BBQ au parc. Il ne reste plus qu’à espérer que le beau temps soit de la partie! Les valises sont bouclées, l’itinéraire est confirmé : vous voilà fin prêt pour les grandes vacances d’été tant attendues! Mais pour rendre le voyage agréable du début à la fin, il ne faut pas négliger les pauses gourmandes. Que vous privilégiez la voiture, le train ou l’avion pour vous conduire à votre destination, voici nos suggestions des meilleurs plats de notre section prêt-à-manger pour accompagner vos périples cet été. Au menu : des produits frais, locaux et santé!Déjeuner à emporter pour lève-tôt
Votre départ est prévu aux aurores? Avec tous les préparatifs de dernière minute, mieux vaut opter pour un petit-déjeuner prêt à l’avance et que vous pourrez déguster sur le pouce une fois les ceintures bouclées. Planifiez le parfait déjeuner la veille en vous procurant des fruits frais coupés et des viennoiseries, comme nos fameux muffins Rachelle-Béry offerts en plusieurs saveurs. Le matin du départ, vous n’aurez qu’à préparer votre café ou thé équitable préféré et à le verser dans une grande tasse isotherme pour avoir une bonne dose d’énergie pour la route.Collations à profusion
Tous ceux qui voyagent avec des enfants savent à quel point une cargaison de collations est essentielle au bon déroulement de l’aventure. Que ce soit pour calmer leur appétit féroce ou pour faire passer le temps lors de longs trajets en voiture, les collations sont votre allié numéro un. L’important est d’avoir une variété d’aliments à la fois sains et appréciés par les enfants. Des idées? Des biscuits LOOP, des fruits séchés de Patience & Co, des crudités accompagnées de houmous ou de trempette ainsi que des boissons Zévia sans sucre ajouté. Vous pouvez également passer du côté des aliments en vrac pour composer un mélange du randonneur à votre goût!Idées pour un lunch santé
Après quelques heures à sillonner les routes du Québec en voiture, une pause-lunch est souvent la bienvenue. Par contre, mieux vaut se faire à l’idée : le choix de restaurants qui longent les autoroutes se limite bien souvent aux grandes chaînes de restauration rapide. Pour une option facile et santé, pourquoi ne pas prévoir un lunch avec des mets préparés que vous pourrez déguster dans une halte routière ou encore en voiture si la température n’est pas au rendez-vous? Faites votre choix parmi notre grande sélection de repas sains qui mettent à l’honneur des produits du Québec, comme les rouleaux Crudessence, les salades Mandy’s, les sandwichs en pointe Rachelle-Béry au saumon fumé des fumoirs Gosselin ou encore les sandwichs guédilles gourmets de saison aux crevettes. Et qui dit vacances dit gâteries! Glissez dans votre panier de provisions le savoureux gâteau de Mme Labriski et un casseau de fraises du Québec. Voilà un festin santé à saveur locale et estivale! Le prêt-à-manger chez Rachelle-Béry offre un monde de possibilités pour plaire à tous les goûts et pour vous faciliter la vie, peu importe l’occasion. Des exclusivités, des produits d’ici, des aliments biologiques, des mets végétariens : tous nos plats prêts à manger portent le sceau de la fraîcheur et de la qualité pour un régal sans pareil! On aime le camping pour tous les beaux moments autour du feu – comme faire griller ses guimauves et ses saucisses à hot-dog. Ce n’est donc pas le temps de se compliquer la vie avec nos repas, surtout dans ce moment de détente et de joie. Voici donc nos meilleurs conseils pour manger en camping en toute simplicité!Emporter la bonne quantité de nourriture
Pour éviter le gaspillage, on s’abstiendra d’emporter le paquet complet d’un aliment si on ne compte pas le manger en entier. Ça nous permet aussi de bien optimiser l’espace de rangement des aliments qui devront être conservés au frais! On prévoit donc les quantités qui seront consommées et on s’en tient à celles-ci.Emballer les aliments frais dans des contenants ou des sacs hermétiques
Pour éviter que des aliments (baignant dans l’eau de fond de glacière) ne contaminent TOUS nos autres aliments, il est judicieux d’utiliser des plats ou des sacs hermétiques pour y déposer notre nourriture (dont on emportera la bonne quantité). Prévoir des contenants ou des sacs hermétiques supplémentaires, au cas où il y aurait des restes de nourriture qui devront être conservés au froid!Opter pour des ingrédients « garde-manger »
Moins on a d’aliments périssables, moins on risque de les perdre. On favorise donc la nourriture qui peut rester à température pièce, comme les conserves de thon, des boissons de soya individuelles, une sauce à spaghetti en conserve, une préparation à crêpes sèche, etc. À cet effet, notre recette de couscous sans frigo est probablement la plus délicieusement utile en camping! Et on trouve facilement tous les ingrédients pour la préparer chez Rachelle Béry.Couscous (sans frigo) aux canneberges
Pour le mélange d’ingrédients secs
- 400 g (2 tasses) de couscous biologique
- 35 g (1 tasse) de canneberges séchées bio
- 70 g (1/2 tasse) d’amandes tranchées
- 2,5 ml (1/2 c. à thé) de cannelle, moulue
- 2,5 ml (1/2 c. à thé) de cumin, moulu
- 2,5 ml (1/2 c. à thé) de coriandre, moulue
- 2,5 ml (1/2 c. à thé) de gingembre, moulu
- 1 ml (1/4 c. à thé) de clou de girofle, moulu
Ingrédients à conserver à température ambiante
- 500 ml (2 tasses) d’eau
- 30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive ou de canola
Avant la randonnée
Dans un sac ou un plat de conservation hermétique, mélanger tous les ingrédients du mélange sec. Conserver à température ambiante.Au moment de manger
Dans une casserole, amener 500 ml (2 tasses) d’eau à ébullition. Verser les ingrédients secs dans la casserole. Fermer le feu, couvrir et laisser le couscous gonfler 5 minutes. À l’aide d’une fourchette, défaire les grains et ajouter l’huile.Congeler des aliments avant le départ
Pour maintenir plus longtemps le froid dans la glacière, on peut congeler certains aliments (comme la viande) avant le départ et les emporter encore congelés. On peut aussi faire d’une pierre deux coups en cuisinant à l’avance certains éléments de nos repas et en les congelant à plat. De cette façon, les aliments serviront de blocs réfrigérants (ice packs). Des bouteilles d’eau congelées sont aussi de très bons blocs réfrigérants! Ça évite de se retrouver avec un lac au fond de la glacière et, en bonus, on peut boire l’eau lorsqu’elle décongèle.Utiliser une glacière hermétique de qualité
On utilise une glacière qui conserve bien le froid et qui se ferme hermétiquement. Dans l’idéal, on utilisera même un thermomètre pour s’assurer que la température interne reste inférieure à 4°C. Pour la glace, on opte pour un cube de glace plutôt que pour de la glace concassée : elle durera ainsi plus longtemps. Si on a la possibilité, on utilise une deuxième glacière pour les boissons seulement, puisque celle-ci sera ouverte plus souvent.Bien situer notre glacière
Le jour, on évite de la placer au soleil, pour ne pas la réchauffer. La nuit, on la range si possible dans la voiture ou, sinon, sous un banc. On ne veut surtout pas que certaines bêtes sauvages viennent se régaler! Certaines traditions restent immuables au fil du temps. C’est le cas du proverbial BBQ de la fête des Pères! Pour souligner l’occasion, n’hésitez pas à sublimer la saveur de vos grillades en les rehaussant d’épices bien relevées. Découvrez les conseils de BBQ Québec pour savoir comment les dompter sur le gril!Des épices pour tous les goûts
Que vous soyez un expert du BBQ ou un simple néophyte, vous connaissez sans doute l’importance de bien assaisonner une pièce de résistance. Si vos convives ont un palais plutôt aguerri, permettez-vous d’explorer des épices plus relevées. Maxime Lavoie, coprésident de BBQ Québec, conseille toutefois de vérifier le niveau de tolérance de vos invités, car il peut considérablement varier d’une personne à l’autre. « Ce n’est pas rare que l’on confonde épicé et pimenté. On peut cuisiner un plat épicé sans y ajouter une saveur piquante », indique-t-il.
Si votre entourage n’aime pas les plats pimentés, privilégiez l’utilisation de certaines épices comme le cumin, le curcuma, la coriandre ou l’anis. Pour les plus aventureux, vous pouvez explorer les épices à feu, comme le piment de cayenne, le piment d’Espelette ou le poivre du Sichuan.À chaque viande ses épices?
Quelle épice utiliser pour chaque protéine? C’est LA question qui tourmente les amateurs de grillades! S’il n’y pas de véritable réponse à cette énigme, sachez qu’il existe tout de même certaines orientations qui garantissent de meilleurs résultats. Le poulet et le porc s’allient à merveille aux épices chaudes telles que le paprika, le piment de Cayenne ou le satay. Pour le boeuf, il est conseillé d’utiliser plutôt les épices classiques, comme le poivre et du gros sel. « Quand je cuisine du bœuf, je préfère des saveurs plus subtiles, qui laissent la place à la viande », affirme Maxime Lavoie. Vous êtes pris par le temps? Selon l’expert en BBQ, mieux vaut se tourner vers les mélanges d’épices du commerce, dont le goût est généralement bien calibré. « Les épices de Montréal sont un classique incontournable. J’en utilise sur le poisson comme sur bœuf! »Des accompagnements bien équilibrés
Si vous prévoyez cuisiner un BBQ pimenté, Maxime Lavoie suggère d’incorporer à vos accompagnements des produits laitiers. « Nappez votre salade de pommes de terre d’une vinaigrette crémeuse, par exemple. Le côté laiteux de la salade permet d’adoucir le piquant de votre plat principal. Vous pourriez aussi y ajouter des amandes, elles contribueront à neutraliser les brûlures d’estomac », explique-t-il. Si vous voulez faire changement de la traditionnelle salade de pommes de terre, allez-y plutôt d’une succulente salade de tomates et d’avocats grillés sur le BBQ. « La chair de l’avocat va atténuer la sensation de piquant dans la bouche, tandis que les tomates ajouteront un peu de fraîcheur! » En à-côté, Maxime Lavoie propose de servir une sauce sucrée aux saveurs miel et ail, par exemple. « Sa touche onctueuse viendra balancer le feu du piment et apporter un bel équilibre au plat », affirme-t-il.Astuces pour doser le piquant
Vos proches sont aux antipodes lorsqu’il s’agit de manger pimenté? « Ajoutez l’épice piquante en finition, en assaisonnant les portions individuelles. »Comment plaire… à tout le monde!
Si vous recevez pour la fête des Pères, vous devrez probablement arbitrer deux camps qui s’affronteront : les inconditionnels des mets piquants et les plus frileux, qui n’apprécient guère avoir la bouche en feu! Nul besoin d’organiser un duel! Voici les conseils de Maxime Lavoie pour rétablir l’harmonie.Diviser pour mieux régner
Vous avez rôti de succulentes côtes levées sur le BBQ, mais hésitez à choisir le niveau d’intensité pour votre sauce? Faites un compromis en réalisant une version douce et l’autre piquante, que vous servirez sur le côté.Assaisonner sans chauffer!
Pour ceux qui préfèrent des épices plutôt modérées, Rachelle Béry offre plusieurs préparations qui plairont assurément au plus grand nombre. Le mélange Texas, une savante combinaison de sel, poivre, ail et oignon, ajoutera de la saveur à votre mets, sans brûler le palais. Pour rehausser votre steak, Maxime Lavoie recommande aussi le mélange California, composé de sel de mer et de fines herbes.Ajouter un zeste d’acidité
Vous avez malencontreusement ajouté un excès d’épices piquantes à votre plat? Il est possible de rattraper le coup en y versant un filet de jus de citron ou de lime.Dessert : les épices à la rescousse
Les épices sont tout aussi fabuleuses dans les mets sucrés! Lors de votre BBQ, épatez la galerie en agrémentant votre dessert d’une touche relevée. Pour préparer une gâterie originale mais simple à réaliser, Maxime Lavoie suggère de faire griller des ananas quelques minutes et de les saupoudrer du mélange Tex Max de BBQ Québec. « Servi avec une crème glacée à la vanille sur le côté, c’est un vrai régal! » Que vous soyez amateur de cuisine pimentée ou non, les épices sont des éléments incontournables d’un BBQ réussi. Cet été, explorez différentes avenues et profitez-en pour sortir des sentiers battus! Les plaisirs glacés sont souvent au rendez-vous pendant les chaudes journées d’été. Pour se rafraîchir à l’heure de l’apéro et sortir des sentiers battus, pourquoi ne pas essayer les poptails? Suivez notre petit guide pour réaliser de délicieux cocktails givrés et épater vos invités. Festifs, colorés et rafraîchissants!Inspirez-vous de vos cocktails préférés
Mojito, margarita, gin-tonic, pina colada, negroni, spritz, rhum and coke et cie : de grands classiques du monde des cocktails qui peuvent être reproduits facilement en version sucettes glacées et alcoolisées. Vous n’avez qu’à partir des recettes de vos cocktails préférés et à les décliner en poptails. En plus d’avoir un côté ludique et des couleurs alléchantes, les poptails vous permettent de contrôler la quantité d’alcool et d’intégrer des ingrédients biologiques à vos préparations comme des fruits, des légumes et des herbes fraîches. Bien sûr, vous pouvez aussi proposer des options sans alcool en réalisant vos recettes de mocktails favoris.Astuce présentation
Une autre idée pour un effet « wow » garanti : plongez un Popsicle maison à base de purée de fruits dans un verre transparent contenant un cocktail effervescent. La touche de plus pour un apéro chic, gourmand et rafraîchissant!Misez sur les fruits et les herbes fraîches
Pour un maximum de fraîcheur et pour insuffler une bonne dose de couleur à vos poptails, vous pouvez compter sur l’abondance de fruits et d’herbes fraîches qui sont offerts en grande quantité à ces temps-ci de l’année! Ajoutez des petits fruits comme des framboises, mûres ou bleuets dans vos recettes de poptails à base de vodka ou de gin. Envie d’un poptail au gin-tonic? Glissez de fines tranches de concombre coupées à la mandoline dans votre mélange pour obtenir une délicieuse présentation.Essayez-les en dessert
Les desserts riches et lourds ont moins la cote pendant la saison estivale. Proposez des poptails en guise de douceur sucrée pour faire le bonheur de vos invités en fin de repas. Des idées? Un poptail à base de Baileys, lait au chocolat et brisures de biscuits ou encore avec liqueur de café, lait de coco et vanille.Comment les préparer?
Même si les poptails sont très simples à réaliser, quelques règles doivent être respectées pour les réussir haut la main :- Suivez les recettes de vos cocktails en prenant soin d’y ajouter une tasse d’eau ou de jus. L’ajout d’eau/jus est nécessaire afin que votre mélange gèle bien (car l’alcool ne gèle pas).
- Répartissez votre préparation dans des moules à Popsicle et prévoyez quelques heures au congélateur, car les poptails sont plus longs à congeler.
- Rehaussez les saveurs et donnez un beau look à vos poptails en ajoutant quelques morceaux de fruits ou des feuilles d’herbes fraîches.
- Poptails improvisés? Assurez-vous de respecter les proportions suivantes : 1 part d’alcool fort (gin, vodka, rhum, etc.), pour 4 parts de mélange (jus, sirop, purée de fruits, etc.). En suivant ces proportions, vous vous assurez que les poptails gèleront. Si vous utilisez du vin, vous pouvez en mettre un peu plus étant donné sa teneur en alcool moins élevée.
Astuces pour une texture parfaite
- Évitez la cristallisation en minimisant le contenu en eau. Comment? En remplaçant les jus par des purées de fruits.
- Pour une texture maxicrémeuse, privilégiez des produits laitiers riches en matières grasses (yogourt grec 10 %, crème sure 14 %), car le gras ne cristallise pas sous l’effet du froid.
- Ne sous-estimez pas le pouvoir du sucre pour la texture de vos desserts glacés! Optez pour le miel ou le sirop d’érable. Si vous choisissez le sucre blanc granulé, veillez à le dissoudre d’abord en le faisant bouillir dans un peu d’eau, puis ajoutez-le à votre mélange.
Prêts à démouler?
Pour démouler vos poptails sans effort, placez le moule de 15 à 20 minutes au réfrigérateur. Mots de Science & Fourchette La belle saison est synonyme de longues marches et de randonnées à profusion. Pour s’accorder un répit nutritif à mi-parcours, on pense à l’avance aux aliments et aux boissons à apporter afin de concocter un pique-nique sympathique. Voici nos trucs de nutritionniste pour un délicieux pique-nique sur le pouce qui nous permettra de faire le plein d’énergie!Apporter des aliments prêts à manger
Pour se faciliter la vie, il est idéal d’apporter plusieurs petites collations rapides qui se consomment sur le pouce. On choisit des aliments simples à manger et qui ne sont pas trop salissants (surtout si on fait une rando avec des enfants!). On peut aussi rendre ce moment plutôt cool en posant une couverture au sol pour déguster toutes ces bouchées en même temps.Quoi manger pour mieux performer?
Quand on bouge, il est préférable de favoriser des aliments contenant des glucides (notre source d’énergie et carburant de choix) et des protéines (pour fournir l’énergie sur une plus longue période et pour la construction/réparation des muscles). On évite les aliments trop riches en gras (eh non, pas de croustilles entre deux montées!). Pas parce qu’ils sont interdits, mais bien parce qu’ils prennent plus de temps à digérer et qu’ils risquent de nous causer de l’inconfort. Nos collations préférées que l’on trouve facilement chez Rachelle Béry – qui sont aussi bios, nourrissantes et pratiques!- Un mélange de fruits séchés et de noix (et pourquoi pas avec quelques petits morceaux de chocolat?)
- Des craquelins avec des morceaux de pepperoni végé (à base de seitan)
- Une boisson de soya aromatisée (dans une brique de type Tetra Pak)
- Des galettes, un muffin ou une barre tendre maison
- Une banane enroulée dans une tortilla de blé entier avec du beurre d’arachide (2 portions)
- Des fruits frais et bios avec un pouding de soya
- Des fruits séchés avec une boisson de soya
- Des minipitas avec des noix et du houmous
- Des galettes de riz brun et de la tartinade de tofu
- Des fruits frais et des graines de soya rôties
Manger à des moments clés
Au début et au milieu de notre activité, les meilleures collations sont celles qui sont riches en glucides et qui fournissent de l’énergie rapidement à nos muscles!Comment gérer nos jeunes qui n’arrêtent pas de répéter « J’ai faim! »
Pour motiver nos jeunes randonneurs, on sort la carte et on définit avec eux quelques endroits où on grignotera. Pour se donner une bonne idée, il faut prévoir une collation toutes les 45 à 60 minutes pendant l’activité. Pour un pique-nique épique, on le déguste au sommet! C’est toujours une option gagnante, puisqu’on a l’occasion d’admirer le magnifique paysage! À la fin de la journée, on n’oublie pas de prévoir une collation postrandonnée un peu plus protéinée, qui favorisera une bonne récupération.De bonnes habitudes à acquérir
Avant de partir, on s’assure :- de bien laver nos fruits et légumes;
- de bien emballer nos aliments;
- d’apporter des serviettes à mains, des lingettes humides ou du désinfectant.