Les matières grasses ont longtemps eu mauvaise réputation! Récemment, elles ont pourtant été mises sur un piédestal par les adeptes du régime cétogène aussi appelé « kéto ». Quoique vous en pensiez, les matières grasses sont essentielles à notre santé. Elles fournissent de l’énergie à notre corps, elles servent à la production d’hormones, elles participent au bon fonctionnement de toutes les cellules de notre corps et, sans elles, notre corps ne pourrait pas assimiler les vitamines A, D, E et K. Bref, elles sont essentielles à notre survie!
Avec la montée de la diète cétogène, plusieurs matières grasses ont gagné en popularité ces dernières années. On connaît tous le beurre, l’huile d’olive et l’huile de canola pour cuisiner nos recettes. Par contre, qu’en est-il du ghee, de l’huile d’avocat et des dérivés de coco qui figurent dans une multitude de recettes sur Internet? Voici donc un petit tour d’horizon de ces produits!
Ghee
Originaire d’Inde et grandement utilisé dans la cuisine ayurvédique, le ghee est un beurre qui a été clarifié. Par ce procédé, on lui a retiré son eau, son lactose et ses protéines (principalement la caséine). Il est donc fait à 100 % de matières grasses, contrairement au beurre traditionnel qui est composé d’environ 80 % de lipides, et de 20 % d’eau, de sucre et de protéines laitières. Mais pourquoi est-il si populaire?
- Ingrédient de choix dans la cuisine « sans » : Atout pour les personnes intolérantes au lactose ou sensibles à la caséine.
- Un point de fumée plus élevé : En clarifiant le beurre, on lui retire tout ce qui était susceptible de brûler. Contrairement au beurre traditionnel qui brûle autour de 120 °C, le ghee peut chauffer jusqu’à 250 °C avant de brûler. Un avantage intéressant pour la cuisson et la confection de pâtisseries.
- Temps de conservation augmenté : Dans un contenant hermétique, il se conserve plus longtemps que le beurre traditionnel.
- Goût : Comparez vous-même, mais plusieurs avouent préférer le goût subtil de noisettes du ghee par rapport à celui du beurre traditionnel.
Par contre, notez que le ghee, tout comme le beurre, est principalement composé d’acides gras saturés d’origine animale. À consommer avec modération!
Huile de coco et beurre de coco
La noix de coco, sous toutes ses formes, est réellement en vogue depuis les dernières années. Vous avez peut-être remarqué qu’on parle parfois d’huile, parfois de beurre de coco. Même produit? Non! Effectivement, l’huile de coco est l’huile qui a été extraite de la chair de noix de coco, tandis que le beurre est la chair de noix de coco qui a été moulue en pâte. L’huile a une saveur douce et sa consistance passe du liquide au solide en fonction de sa température. Le beurre varie quant à lui de crémeux à extra-solide (voir quasi cireux!) quand il est au frais.
Ces deux produits sont utilisés en cuisine, mais à des fins différentes. N’essayez pas de les substituer dans vos recettes, car vous risquez de gâcher le résultat. Utilisez l’huile de coco pour faire sauter des aliments, ou comme huile de cuisson pour ajouter une petite saveur exotique dans vos sautés ou dans vos pâtisseries. Le beurre de coco s’utilise quant à lui plutôt en tartinade que pour la cuisson.
Enfin, sachez que la noix de coco est constituée d’acides gras saturés d’origine végétale, dont une grande majorité d’acide laurique, un acide gras à chaîne moyenne. Ce type de gras aurait un effet plutôt neutre sur le cholestérol. Sans toutefois être comparable à l’huile d’olive ou à l’huile de canola pour la santé, n’hésitez pas à ajouter le coco de manière régulière à votre alimentation!
Huile d’avocat
Nouvelle huile à la mode, l’huile d’avocat est particulièrement prisée pour sa grande concentration en acide gras poly-insaturés et son bon ratio oméga-6/oméga-3. Il est important de noter que sa composition est fortement influencée par les conditions de production; la qualité des produits offerts sur le marché est donc très variable. Assurez-vous de sélectionner une huile d’avocat extra-vierge et pressée à froid afin de profiter de ses propriétés santé.
Comme pour le ghee, son point de fumée est assez élevé. Elle peut donc être chauffée sans brûler rapidement. On aime le petit goût d’avocat qu’elle confère aux plats. Par contre, bien que sa valeur nutritive se compare à celle de l’huile d’olive, son prix est loin d’être comparable. L’huile d’avocat est généralement beaucoup plus chère que l’huile d’olive, surtout si vous la choisissez biologique.
Virginie Lamontagne, nutritionniste de Rachelle Béry
La cuisson au barbecue peut sembler très riche, avec son lot de gras, de sodium et de résidus potentiellement toxiques. Voici donc quelques précautions à prendre ainsi que des recettes santé mais pas plates pour éviter ces indésirables. LES HABITUDES À PRENDRE POUR UN BBQ SANTÉ- S’assurer que le BBQ est bien nettoyé pour éviter les résidus toxiques lors de la cuisson.
- Choisir des viandes maigres et/ou retirer le gras avant de déposer la viande sur le gril.
- Oser essayer les produits BEYOND MEAT ou le tempeh. Ils contiennent peu de lipides et de lipides saturés, et pas de cholestérol.
- Servir des légumes. Ils sont peu caloriques, mais riches en fibres, en vitamines et en antioxydants. Vous faites des brochettes? Garnissez-les de légumes frais et bons pour la santé. Préparez de généreuses papillotes de vos légumes préférés : il existe une foule de façons de les apprêter. Soyez créatif!
- Pour un goût « santé », assaisonnez votre viande de fines herbes.
- Remplacer le pain par de la laitue ou du kale.
- Remplacer la mayonnaise par du houmous ou par du yogourt nature 0 % rehaussé d’épices.
- Choisir un pain de grains entiers pour augmenter l’apport en fibres.
- Préférer la viande extra-maigre et limiter la galette à une portion raisonnable (environ 100 g).
- Soyez créatif! Je vous partage une recette de burger plus bas.
- 1 paquet de 2 galettes BEYOND MEAT
- Un bouquet de kale
- Sauce originale Joe Beef
- Fromage en tranches Riviera sans lactose
- Oignon
- Tomate
- Mayonnaise légère
- Condiments au choix
- Allumer le BBQ.
- Choisir et couper au besoin 4 feuilles de kale de taille suffisante pour accueillir vos galettes Beyond Meat, et les déposer dans votre assiette.
- Couper en tranches l’oignon et la tomate.
- Une fois le BBQ assez chaud, déposer les 2 galettes Beyond Meat et faire cuire 4 minutes de chaque côté. Ne pas trop cuire!
- Déposer une tranche de fromage sur chaque galette et laisser sur le feu de 5 à 10 secondes, puis déposer le tout sur une feuille de kale.
- Ajouter la garniture : oignon, tomate, sauce Joe Beef, mayonnaise légère et les condiments sur les galettes puis fermer le burger avec la deuxième feuille de kale.
- Plus économique : acheter ses boissons végétales en magasin peut coûter cher à la longue, surtout si vous privilégiez les aliments biologiques. En les faisant vous-même, vous épargnez sur le coût d’emballage, de production et de transport. Pensez à acheter vos noix en vrac en grande quantité, et vos boissons maison à base de noix seront encore plus avantageuses pour votre portefeuille.
- Plus nutritif : effectivement, en ne faisant pas l’étape d’égouttage, on conserve tous les éléments nutritifs et les fibres. Une boisson remplie de fibres, ça c’est gagnant!
- Moins de gaspillage : avec l’étape d’égouttage, on se retrouve avec la pulpe des noix et des graines. Oui, il existe des recettes en ligne qui donnent des manières d’utiliser la pulpe récoltée, mais c’est encore mieux si on n’a pas à le faire.
Avoine coupée à la lame d’acier « steel cut oat »
Aussi appelé avoine épointée, irlandaise, écossaise ou amande d’avoine complète. Peu importe le nom qu’on lui donne, cette forme d’avoine est la moins transformée sur le marché. Ce sont les grains entiers d’avoine qui ont été coupés en petits morceaux, généralement en un ou deux. Évidemment, l’avoine coupée requiert un temps de cuisson beaucoup plus long que les autres formes d’avoine. Une tasse (200 g) d’avoine mélangée à 2 ¼ tasses d’eau mettra environ 60 minutes à cuire. Par contre, le résultat en vaut la peine : une belle saveur de noisette, une texture croquante et un plat nutritif et soutenant. L’avoine coupée peut remplacer les flocons d’avoine pour vos gruaux le matin, mais n’hésitez pas à l’utiliser en remplacement du riz, des pâtes ou de l’orge dans vos soupes et salades repas. Faites-en cuire une grosse quantité à l’avance, que vous pourrez ensuite utiliser rapidement!Flocons d’avoine réguliers
Aussi appelés avoine à l’ancienne, ce sont les gros flocons d’avoine qu’on utilise généralement pour faire des granolas et des mueslis maison. Une fois les grains d’avoine récoltés, ils sont nettoyés, cuits à la vapeur, écrasés par une floconneuse, puis séchés. Pour les faire cuire, porter à ébullition deux parts d’eau pour une part de flocons et réduire à feux doux pendant 10-15 minutes.Flocons d’avoine à cuisson rapide
Ici, l’avoine est d’abord coupée en petits morceaux, puis les morceaux sont cuits à la vapeur et aplatis comme les flocons d’avoine réguliers. On obtient alors des flocons plus petits, au temps de cuisson réduit. On parle généralement de 2 à 3 minutes au four à micro-ondes ou de 3 à 5 minutes sur la cuisinière à feu doux lorsqu’on mélange une part d’avoine rapide à deux parts d’eau. Si vous êtes pressés le matin, les flocons d’avoine à cuisson rapide sont une excellente option.Flocons d’avoine instantanés
Dans ce cas-ci, l’avoine a été complètement précuite en plus de passer par toutes les autres étapes décrites plus haut. Ceci explique sa rapidité de cuisson, car il faut simplement réhydrater le produit avant de le consommer. Cependant, toutes ces étapes de fabrications font perdre une bonne quantité d’éléments nutritifs. C’est le type d’avoine qu’on retrouve généralement dans les sachets de gruau aromatisés. Le gruau instant peut être très pratique lorsqu’on est à l’extérieur de la maison, car on n’y ajoute que de l’eau bouillante, et le tour est joué. Par contre, vérifiez les listes d’ingrédients, car certaines contiennent une grande quantité de sel, de sucre ajouté, d’arômes, de colorants et d’autres ingrédients peu nutritifs. Virginie Lamontagne, nutritionniste de Rachelle Béry Côté nutrition, les poissons sont bel et bien à la mode. On recommande d’en consommer au moins deux portions par semaine dans le cadre d’une alimentation équilibrée. Mais pourquoi le poisson est-il si « santé » aux yeux de tous? Eh bien, tout d’abord, le poisson est une excellente source de protéines. Il contient également un grand nombre de vitamines et de minéraux, en plus d’être faible en gras saturés. Mais ce que l’on aime particulièrement du poisson, c’est sa teneur en acides gras oméga-3.Oméga-3 : éclairez-moi! C’est quoi?
Simplement, ce sont de « bons gras ». Des gras polyinsaturés dits essentiels parce que notre corps n’en produit pas. Il doit donc s’en procurer à travers les aliments que l’on consomme. On les trouve sous trois formes; une est de source végétale et les deux autres sont d’origine animale : L’acide alpha-linolénique (aussi nommé AAL) provient de divers végétaux comme les graines de lin, les noix et le soya. Certaines huiles, comme l’huile de canola, en contiennent aussi des doses considérables. L’acide eicosapentanoïque (reconnu sous l’acronyme EAP) et l’acide docosahexaénoïque (communément appelé DHA) sont fabriqués à partir de l’AAL. On les trouve aussi dans divers poissons et fruits de mer en quantité variable. À retenir : les acides de sources d’origine marine sont plus facilement assimilables par notre organisme. Outre son goût exceptionnel, voilà une raison supplémentaire d’ajouter le poisson à votre menu!Oméga-3 : si bons, pourquoi?
Nous savons maintenant ce que sont les oméga-3 et où nous pouvons les trouver. Ne reste plus qu’à démystifier leur image de super héros. Plusieurs études démontrent leurs effets protecteurs contre les maladies cardiovasculaires. Les hypothèses concernant leurs champs d’action sont nombreuses, mais ils auraient un effet bénéfique sur le contrôle des taux de triglycérides et de cholestérol sanguin. Ils diminueraient aussi la formation de caillots dans le sang ainsi que la pression sanguine. Ils auraient de plus un effet positif sur l’humeur! Comme ils sont essentiels au développement du cerveau, les enfants doivent en consommer.Oméga-3 : en manger oui, mais combien?
Les besoins quotidiens moyens en oméga-3, soit 1,1 g pour les femmes et 1,6 g pour les hommes, sont facilement couverts à condition d’être friands de poisson. En général, plus un poisson est gras, plus il contient d’oméga-3. On privilégiera donc le saumon, le hareng, la sardine, le maquereau, la truite et l’omble chevalier. Une portion de 75 g cuite de chacun de ces poissons comblera la quasi-totalité de vos apports quotidiens.Mieux choisir votre poisson
Oui, il faut manger plus de poisson, mais il faut également savoir mieux le choisir. Les choix alimentaires que nous faisons ont un impact sur l’environnement. Alors, lorsque vous choisissez un poisson, assurez-vous qu’il provienne d’une pêche durable. Demandez si c’est le cas à votre poissonnier. À quoi devraient ressembler vos repas? Une énigme toute simple, mais qui, une fois résolue, permet de régler bien des problèmes. Dans le meilleur des mondes, votre assiette devrait se composer comme suit : la moitié de légumes et de fruits, un quart de féculents et un quart provenant du groupe des viandes et substituts. Le tout devrait être accompagné d’un grand verre d’eau, d’un produit laitier au choix et d’un fruit si votre repas principal n’en contient pas. Voyons maintenant les dessous de chacun de ces éléments.« Mange tes légumes, c’est bon pour la santé! »
Tous les parents ont déjà prononcé cette phrase! Rares sont ceux qui appliquent cette règle à chaque repas. La moitié de votre assiette devrait regorger de légumes et de fruits colorés. Ils fournissent un ensemble de vitamines et de minéraux qui raviveront le profil santé de votre menu quotidien. Ils sont à mettre en priorité dans votre assiette, car les éléments qu’ils contiennent offrent une bonne protection contre le vieillissement et plusieurs maladies.Ramenons les trois « p »!
Manger des féculents, c’est un incontournable. Pains, pâtes et pommes de terre ne sont pas à proscrire de votre alimentation. Ce qui importe, c’est le choix et la quantité des féculents – qui doivent occuper un quart de votre assiette. Sélectionnez des pains, des pâtes et des biscottes de grains entiers, ou encore faites bouillir vos pommes de terre en conservant la pelure. Remplacez votre traditionnel riz blanc par de l’orge ou du quinoa pour de la variété. Les féculents sont source de glucides complexes et de fibres. Ils vous donnent l’énergie nécessaire et vous rassasie entre les repas.Des protéines pour éviter les appétits d’ogre!
Finalement, de bonnes sources diversifiées de protéines créeront l’équilibre dans votre assiette. Le dernier quart de cette dernière devrait donc leur être accordé. Consommez du poisson riche en oméga-3 comme le hareng et la truite au moins deux fois par semaine, mangez régulièrement des sources végétales de protéines comme le tofu et les légumineuses, et optez pour des coupes de viandes maigres en petites quantités. N’oubliez pas les œufs et les noix qui sont aussi excellents comme substitut.Des produits laitiers, s’il vous plaît.
En ajoutant un produit laitier à chaque repas, on s’assure principalement d’un apport adéquat en calcium et autres vitamines et minéraux qui jouent un rôle essentiel pour la santé osseuse. Lait, boissons végétales enrichies, yogourts et fromages sont tous de bonnes options.Et l’eau?
Faites de l’eau votre alliée à chaque repas, car elle vous permettra de rester hydraté et de conserver votre énergie. Varier celle-ci en y ajoutant simplement vos ingrédients favoris comme des tranches de citron ou de concombre et de la menthe. L’équipe de nutritionnistes de Rachelle BéryTrois repas et quelques en-cas
Maintenant que vous maîtrisez l’assiette équilibrée, élargissez votre vision et apprenez ce qu’est l’alimentation équilibrée, du lever au coucher. Savoir quoi manger n’est pas tout, il faut aussi savoir quand manger. Déjeuner, dîner et souper sont donc trois incontournables où vous devez manger à votre faim. Pas trop. Pas moins. Vous ajoutez des collations entre les repas, à la demande de votre estomac. Vous déborderez ainsi d’énergie tout au long de la journée, en mangeant selon vos besoins et sans jamais souffrir de la faim.Partir la journée du bon pied avec le déjeuner
Après 12 heures de jeûne, votre corps et votre esprit ont besoin d’une bonne dose d’énergie pour redémarrer. Visez à consommer au moins trois des quatre groupes alimentaires. Choisissez votre combinaison gagnante composée de fruits, de produits céréaliers, de produits laitiers ou de viandes et substitut comme les noix et les œufs.Un dîner et un souper qui respectent les règles de l’équilibre
Vous vous rappelez de l’assiette équilibrée? Il n’y a rien de plus à y ajouter! Évitez de sauter des repas pour « couper des calories ». Si vous avez faim, vous mangerez plus au repas suivant et vous y perdrez en bout de ligne. À l’autre extrême, des repas copieux, riches en glucides et en matières grasses, pourraient vous assommer de fatigue en après-midi ou vous faire dormir d’un sommeil peu réparateur durant la nuit.Pour les pauses café au boulot ou pour les fringales en fin de soirée
Une collation saine et surtout nourrissante, c’est un mélange de trois éléments essentiels. Vos petits creux de la journée devraient donc vous amener à déguster des aliments qui contiennent soit des protéines, soit des glucides, soit des fibres ou évidemment un heureux mélange des trois.Des protéines pour la satiété!
Fromage, yogourt, lait, légumineuses et noix sont de bons exemples de sources protéiques qui sauront contenter votre appétit.Des glucides pour l’énergie et des fibres pour vous rassasier à long terme!
Une diminution du taux de glucides dans votre sang peut entraîner des symptômes de fatigue, d’irritabilité, voire des maux de tête. Les légumes et les fruits ainsi que les produits céréaliers de grains entiers vous fourniront l’apport en glucides et en fibres nécessaire pour recharger vos piles rapidement et maintenir ce niveau d’énergie durant les quelques heures qui précèdent votre prochain repas. L’équipe de nutritionnistes de Rachelle Béry Il n’y a pas si longtemps, l’idée de choisir une autre boisson que le lait pour manger ses céréales était assez inusitée. Maintenant, c’est une tout autre histoire! Boisson aux amandes, de soya, aux noix de cajou, de riz, à la noix de coco… ce ne sont pas les choix qui manquent! Appelées à tort « laits », les boissons végétales de toutes sortes ont effectivement la cote depuis quelques années. Voici un petit aperçu des variétés qui s’offrent à vous en magasin.Boisson de soya
De loin la plus populaire, la boisson de soya contient généralement la même quantité de protéines que le lait (environ 8 g de protéines par portion de 250 ml ou 1 tasse). Assurez-vous de repérer la mention « boisson de soya enrichie » sur l’emballage de vos produits. Vous serez assuré qu’elle contient des vitamines A, D, B12, de la thiamine, du zinc et du calcium. Ces boissons vous offrent donc une solution de remplacement qui se compare tout à fait au lait traditionnel. Généralement, la version « nature » contient moins de sucre que le lait, tandis que les versions « aromatisées » (p. ex. : fraise, vanille ou chocolat) peuvent parfois en contenir davantage. Vérifiez les étiquettes, tout simplement.Boisson aux amandes
Cette boisson peut être une option intéressante pour les personnes allergiques au soya. Par contre, même si elle est enrichie en vitamines et en minéraux, sa teneur en protéines (1 ou 2 g par portion de 250 ml ou 1 tasse) en fait un choix moins intéressant si on désire une boisson qui nous soutiendra au même titre que le lait ou la boisson de soya. Cela dit, son léger goût d’amandes donne un petit plus de saveur aux bols de céréales, au pain doré, aux smoothies et aux poudings maison.Boisson à la noix de coco
Cette boisson est parfaite pour donner une texture crémeuse et une saveur tropicale à vos plats. Pauvre en protéines et plus riche en matières grasses que la plupart des autres boissons, on l’aime avant tout pour son côté rafraîchissant! À essayer dans vos recettes de smoothies, de caris ou de potages.Boisson de riz
Au goût très subtil dans sa version nature, la boisson de riz contient deux fois plus de glucides que le lait et très peu de protéines. Ainsi, elle vous donnera une petite dose d’énergie, mais ne permettra pas de vous soutenir très longtemps. Veillez à sélectionner une version enrichie, car autrement elle sera très pauvre en vitamines et en minéraux.Boisson de quinoa et d’avoine
Comme pour d’autres boissons végétales, les boissons de quinoa et d’avoine, même si elles sont enrichies, contiennent très peu de protéines. Il s’agit de boissons qui contiennent principalement de l’eau, et elles ne peuvent donc pas remplacer le lait. Par contre, elles peuvent ajouter de la variété à votre menu.Boisson de chanvre
Un peu moins répandues que les autres, les boissons de chanvre ont fait leur apparition depuis quelque temps sur les tablettes des épiceries. Pauvres en protéines et en glucides, elles contiennent toutefois de bons gras, soit les gras polyinsaturés d’origine végétale. Par contre, même si la plupart sont enrichies en calcium et en vitamine D, elles ne peuvent pas remplacer le lait, car leur teneur en protéines est trop faible.Boisson de lin
À la teneur en oméga-3 impressionnante, la boisson de lin peut être une solution de rechange pour les gens qui souhaitent consommer des oméga-3, mais qui n’aiment pas beaucoup le poisson. Par contre, comme la boisson de chanvre, même si elle est enrichie en calcium et en vitamine D, elle ne peut pas remplacer le lait, car sa teneur en protéines est très faible. Lorsque vous choisissez des boissons végétales, assurez-vous que la mention « enrichi » figure sur l’emballage, car cela signifie que du calcium, de la vitamine D et de la vitamine B12 ont été ajoutés à la boisson. Finalement, avant de l’utiliser, agiter bien le contenant, sinon le calcium restera collé aux parois et il ne se retrouvera pas dans votre verre! Nous n’avons toujours pas trouvé la fontaine de jouvence, mais nous en savons de plus en plus sur la santé et nous savons que l’adoption de saines habitudes de vie est un élément clé pour être en santé. Avoir un cœur en santé est une bonne base! Plusieurs facteurs influencent la santé cardiovasculaire. Certains sont héréditaires ou incontrôlables comme les antécédents familiaux, l’âge et le sexe. D’autres sont, avec une bonne dose de volonté, contrôlables en adoptant un mode de vie sain. Celui-ci peut se traduire par des choix alimentaires pour éviter l’embonpoint, l’hypercholestérolémie et l’hypertension artérielle ainsi que par le contrôle de la consommation d’alcool.Concentrons-nous sur le cholestérol.
D’entrée de jeu, il faut comprendre que notre corps produit 80 % du cholestérol qui circule dans notre sang. Un petit calcul rapide et nous réalisons que nous contrôlons seulement 20 % du cholestérol sanguin. Aussi, il faut savoir que le cholestérol alimentaire n’est pas l’ennemi numéro un du taux de cholestérol sanguin, car il n’aurait pas ou très peu d’incidence sur ce dernier. Les gras saturés et les gras trans seraient plus néfastes à ce niveau. Pour certains, l’hérédité joue un très grand rôle dans le taux de cholestérol sanguin, et ce, même si leur alimentation est faible en gras saturés et trans. C’est une excellente raison de se concentrer sur le positif! Voici non pas une liste d’aliments à éviter, mais un palmarès des aliments à inclure dans votre alimentation.Les mots-clés : oméga-3, protéines végétales et fibres!
Savourez les poissons pour leur teneur en oméga-3, mais surtout pour leur goût! Choisissez du saumon, de la truite, du thon ou encore du maquereau. Dégustez-les en papillote sur le barbecue ou au four avec des herbes fraîches, dont l’aneth, un classique, quelques tranches de citron et un filet d’huile. Cuisinez une panure maison à base de céréales de maïs et d’épices comme le paprika, le romarin et la poudre de chili. Les poissons sont aussi succulents froids, en salade-repas. Le mot « salade-repas » vous fait saliver? Ne vous retenez pas! Une salade-repas est un excellent choix! D’autant plus que vous pouvez y mettre des aliments vedettes. Comme une vinaigrette à base d’huile d’olive ou encore un mélange d’huiles d’olive et de canola. Aromatisez-la comme bon vous semble : choisissez un bon vinaigre, une touche de moutarde de Dijon, un ingrédient sucré comme du sirop d’érable ou du miel et des herbes fraîches au goût. Comblez votre portion de protéines par des légumineuses ou des noix et variez-les, il y a tant de diversité. Le soya, un incontournable! Très polyvalent, il se mange et se boit et on peut l’incorporer à une foule de boissons et de plats. Les fèves d’edamame, ce avec quoi les produits de soya sont faits, font d’excellents légumes d’accompagnement tout en vous fournissant une bonne dose de protéines! Vous les trouverez dans le rayon des légumes surgelés. Les formes les plus connues sont le tofu (ferme, soyeux et à dessert), les boissons de soya et tous les autres produits dérivés. Pour en découvrir plus sur les produits de soya, consultez notre blogue! Si vous avez déjà lu un peu sur le cholestérol, vous avez sûrement déjà vu les mots « stérols végétaux ». Bonne nouvelle, ils sont naturellement présents dans plusieurs aliments tels les noix, les graines, les produits céréaliers, les fruits, les légumes et les huiles de tournesol, de canola et de soya. Les stérols végétaux bloqueraient l’absorption du cholestérol dans la circulation sanguine. Celui-ci serait alors éliminé, ce qui diminuerait les taux de cholestérol. Attention, il ne suffit pas seulement de consommer des stérols pour avoir un cœur en santé, il faut que les stérols soient inclus dans une alimentation équilibrée.« Fais de ton alimentation ta première médecine » – Hippocrate
Vous remarquerez que pour beaucoup de maladies chroniques, les conseils de base sont souvent très semblables… Un hasard? Sûrement pas! Beaucoup de recherches se font dans beaucoup de domaines de la santé. La science est toujours en évolution tout comme nos connaissances s’élargissent. Or, nous ne sommes toujours pas en mesure de comprendre tout ce qui se passe dans les aliments. Il existe une synergie entre les éléments qui sont encore inconnus. Ainsi, l’important c’est d’avoir une alimentation variée et équilibrée qui inclut le moins d’aliments transformés possibles et des aliments de tous les groupes alimentaires; des fruits et légumes variés, des protéines de sources animales, marines et végétales, des produits laitiers ainsi que des produits céréaliers à grains entiers. Tofu, tempeh, miso : qu’est-ce que ces aliments ont en commun? Ils sont tous faits à partir de la fève de soya. Le soya fait partie de la grande famille des légumineuses comme les pois chiches et les lentilles. Le soya et ses produits dérivés sont tellement variés qu’ils sont très faciles à introduire dans notre assiette. Faisons un petit tour d’horizon des différents produits de soya.Les boissons de soya enrichies
La boisson de soya est obtenue par trempage des fèves de soya qui sont ensuite broyées. Ce mélange est chauffé puis filtré afin d’en recueillir le liquide. Les fèves de soya cuites sont pressées jusqu’à l’extraction d’un liquide ayant l’aspect crémeux du lait. Il est important de lire l’emballage afin de s’assurer que la boisson de soya est enrichie. Ses valeurs nutritives sont ainsi très comparables à celle du lait autant au niveau des protéines que des vitamines et minéraux. Choisissez la version nature qui contient beaucoup moins de sucres que les versions aromatisées. Les boissons de soya peuvent facilement substituer le lait dans vos plats préférés, les potages, les céréales et les smoothies.Le tofu
Fermes, soyeux, aromatisés : une multitude de variétés s’offrent à vous. Sans l’ombre d’un doute, l’une des plus grandes qualités du tofu est sa versatilité! Il a la capacité de prendre toutes sortes d’apparences, de textures et de saveurs. Le tofu est un substitut économique et écologique à la viande. Voici donc deux bonnes raisons de l’ajouter à nos assiettes. Pour en découvrir davantage sur le tofu, consultez notre blogue dédié exclusivement à cet aliment polyvalent!Edamame
Edamame est le nom japonais pour désigner les fèves de soya consommées sous forme fraîche. Elles font partie des légumineuses qui contiennent le plus de protéines sans oublier qu’elles sont une bonne source de fer. Disponibles au rayon des surgelés, vous pouvez les retrouver en cosse ou écossées. Elles se préparent comme les légumes congelés. Il faut les cuire à la vapeur ou les faire bouillir avant de les déguster. Les edamames ont un goût légèrement sucré qui rappelle le pois vert. En cosse, elles sont délicieuses servies à l’apéro. Vous n’avez qu’à les cuire dans l’eau bouillante quelques minutes, les égoutter puis les assaisonner avec vos épices préférées. Lorsqu’elles sont écossées, elles peuvent servir à faire une trempette ou elles s’ajoutent simplement à une salade ou une soupe. Pour de l’inspiration, voici une recette de trempette à l’avocat et aux edamames.Miso
Le miso fait partie de la grande famille des aliments fermentés qui sont de plus en plus populaires. Il est fait à partir d’une pâte de fèves de soya à laquelle on ajoute une céréale, du sel et un champignon qui fera la fermentation. Il est idéal pour cuisiner des vinaigrettes et des bouillons, et il suffit d’une petite quantité pour ajouter une tonne de saveurs. Ajoutez-le à l’eau de cuisson du riz et vous obtiendrez un riz savoureux. Le miso est très salé, alors lorsque vous l’utilisez, n’ajoutez pas ou très peu de sel à vos recettes.Tempeh
Comme le miso, le tempeh est un aliment fermenté. Le tempeh est un produit à base de fèves de soya auquel on ajoute un champignon pour produire la fermentation. Contrairement au tofu, sa texture n’est pas lisse (on peut distinguer les fèves de soya à l’intérieur) et son goût est également plus prononcé. Il est délicieux coupé en dés, poêlé et ajouté à un sauté asiatique. Si vous souhaitez en découvrir davantage sur les aliments fermentés, consultez notre article qui fait le tour de cette catégorie d’aliments qui ont la cote.Le quinoa ne cesse de gagner en popularité. Toutefois, cette plante venue d’Amérique du Sud est encore méconnue. Voici un petite tour d’horizon de cette pseudo-céréale. On qualifie le quinoa de pseudo-céréale, car il est le fruit d’une plante de la même famille que les épinards et les betteraves, contrairement au blé qui fait partie de la famille des graminées. Il est possible de trouver du quinoa blanc, rouge et noir. Un mélange des trois donne de la couleur et de la saveur à vos salades. Pourquoi cette nouvelle popularité? Plusieurs aspects expliquent ce phénomène. Tout d’abord, il ne contient pas de gluten, ce qui le rend très intéressant pour les gens qui ne peuvent en consommer. Côté nutritionnel, il est composé de protéines que l’on surnomme les protéines complètes, c’est-à-dire que les protéines qui le composent sont faites à partir de tous les acides aminés essentiels, ce qui est rare dans le monde végétal. De plus, le quinoa est une source de fer et de fibres. Sans oublier que l’industrie alimentaire aime bien se trouver de nouvelles vedettes : le quinoa n’en fait pas exception.
En cuisine
Avant de le cuisinier, le quinoa ne demande qu’à être rincé. Certains quinoas n’ont pas été débarrassés de leur enveloppe protectrice, la saponine, ce qui leur donne un goût amer. Le rinçage permettra de retirer cette enveloppe et, par le fait même, d’éliminer le goût amer. Pour la cuisson, vous pouvez le préparer comme des pâtes, c’est-à-dire le faire bouillir dans une grande quantité d’eau pendant 10 à 15 minutes ou jusqu’à ce que le germe commence à apparaître, puis vous l’égoutter. Vous pouvez également le faire cuire dans deux portions d’eau pour une portion de quinoa. Pour faire ressortir les arômes du quinoa, vous pouvez griller les grains à sec dans une poêle avant de les plonger dans l’eau. En plus des grains de couleur blanche, rouge ou noir, il est également possible de trouver sur le marché de la farine de quinoa ainsi que des flocons de quinoa qui peuvent facilement remplacer les flocons d’avoine. Le quinoa s’utilise au sein d’une multitude de recettes. D’abord, ses petits grains savoureux s’apprêtent bien dans les salades, aux côtés de légumes et de légumineuses. Il peut facilement remplacer le riz en accompagnement. Fait étonnant, on peut aussi préparer le quinoa comme un gruau, arrosé de lait chaud auquel on ajoute des aromates comme de la vanille ou de la cannelle. Voici quelques idées de recettes pour vous inspirer, soit une salade de quinoa et lentilles ainsi que des barres faites à partir de flocons de quinoa.
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