Septembre arrive avec ses feuilles qui jaunissent, ses matinées plus fraîches, et ce petit frisson familier : la rentrée. Pour certains, c’est une énergie nouvelle, un vent de renouveau. Mais pour beaucoup d’autres, c’est un retour brutal à la réalité, avec son lot de listes à cocher, d’horaires à reprendre, de responsabilités à rattraper. Et ce stress, souvent silencieux, ne reste pas dans la tête. Il s’inscrit dans le corps. Vous l’avez peut-être déjà ressenti sans y prêter attention : une mâchoire qui serre sans raison, des épaules qui montent vers les oreilles, une tension dans la nuque, ou ce fameux nœud dans le haut du dos qui revient pile au moment où les vacances semblent déjà loin. Et bien sûr, ces maux de tête sourds, qui s’invitent en fin de journée. Ce ne sont pas des coïncidences. Ce sont des signaux.
Le corps parle quand l’esprit déborde
Le stress n’est pas qu’un état émotionnel. C’est une réaction physique bien réelle. Lorsque nous nous sentons dépassés, même si nous ne le verbalisons pas, notre système nerveux passe en mode « alerte ». Les muscles se contractent, parfois de manière continue, comme s’ils se préparaient à fuir ou à se battre — même si tout ce qu’on fait, c’est remplir des formulaires ou courir entre deux rendez-vous.
Les zones les plus touchées sont souvent les trapèzes, la nuque, le bas du dos, et bien sûr la mâchoire. Avec le temps, cette tension constante peut devenir douloureuse, limitante, voire entraîner des troubles du sommeil ou une fatigue chronique.
Alors, que faire ? Il ne suffit pas de se dire « il faut que je me détende ». Il faut aider le corps à redescendre en pression. Et la nature, heureusement, a plus d’un tour dans son sac.
Relâcher la pression physique naturellement : les indispensables à adopter!
Il y a d’abord un acteur essentiel qu’on oublie souvent : le magnésium. Ce minéral joue un rôle-clé dans la régulation du système nerveux et la détente musculaire. Or, le stress chronique épuise les réserves en magnésium, ce qui renforce encore la tension musculaire — un véritable cercle vicieux. En le réintroduisant dans une forme hautement assimilable, comme le bisglycinate, on permet aux muscles de se relâcher plus facilement, aux crampes de diminuer, et au sommeil d’être plus profond.
Du côté des plantes, certaines possèdent une action relaxante musculaire et régulatrice du système nerveux très précieuse. Prenons la scutellaire (Scutellaria lateriflora), cette plante nord-américaine est l’une des meilleures alliées des tensions nerveuses profondes. Principalement en teinture et tisane, elle agit à la fois comme tonique nerveux (elle renforce un système nerveux épuisé) et comme calmant musculaire. Elle est particulièrement utile chez les personnes tendues de la tête aux pieds, avec des douleurs cervicales ou des mâchoires serrées, typiques des stress refoulés.
Une autre plante remarquable, bien que discrète, c’est la mélisse (Melissa officinalis). Elle se distingue par sa capacité à détendre à la fois l’esprit et les muscles lisses du corps. Bien plus qu’une simple plante calmante, elle est aussi un puissant antispasmodique, ce qui en fait une alliée précieuse lorsque le stress s’exprime par des tensions musculaires internes. Elle est aussi particulièrement intéressante lorsque le stress affecte le système digestif. En tisane, capsules ou teinture, la mélisse vient adoucir les réactions corporelles au stress, et favoriser un relâchement global, sans somnolence.
Pour apaiser les douleurs qui s’accumulent dans le dos, la nuque ou encore les épaules, la griffe du diable (Harpagophytum procumbens) se révèle être une alliée précieuse. Connue pour ses vertus anti-inflammatoires et antalgiques naturelles, cette racine souvent présentée sous forme de gélules, est idéale lorsque le stress s’ancre dans le corps sous forme de raideurs musculaires persistantes. Par son action contre l’inflammation, elle permet de délier les zones contractées, d’assouplir les tissus et redonne de la mobilité, là où les crispations se sont installées. Une aide précieuse quand le stress se loge dans le corps et refuse de lâcher prise.
Une autre plante souvent oubliée, est le pavot de Californie (Eschscholtzia californica). Il agit en douceur sur le système nerveux, sans provoquer de dépendance, et permet au corps de se détendre de l’intérieur, notamment lorsque les tensions sont tenaces, enracinées. Sous forme de capsules ou en teinture, le pavot apaise à la fois les douleurs d’origine nerveuse et l’agitation mentale. Il est particulièrement utile quand les tensions musculaires s’accompagnent d’insomnie ou de réveils nocturnes.
Apaiser le stress et relâcher les tensions, un petit geste à la fois
Le stress ne s’efface pas d’un claquement de doigts. Mais en adoptant quelques gestes simples, on peut atténuer ces fameuses tensions musculaires qui s’ancrent au quotidien. Les solutions naturelles, sans être magiques, peuvent devenir de précieuses alliées lorsqu’elles sont combinées à des habitudes apaisantes. Comme masser doucement ses tempes avec une synergie d’huiles essentielles relaxantes quand la pression monte. S’accorder une marche, quelques étirements ou même dix minutes de respiration profonde entre 2 réunions. Ou encore, troquer le café de fin d’après-midi contre une infusion de mélisse, pour relâcher la mâchoire crispée tout en tempérant les pensées en boucle.
Le stress se manifeste de manière unique chez chacun, et les tensions qu’il provoque dans le corps en sont souvent le reflet. C’est pourquoi il est essentiel d’adapter votre approche à votre réalité du moment. N’hésitez pas à venir en parler avec les experts Rachelle Béry : ils sont là pour vous guider vers les solutions naturelles les plus sûres et les plus adaptées à vos besoins. Car même les approches les plus douces nécessitent une attention particulière — votre état de santé, votre mode de vie ou vos traitements en cours peuvent influencer leurs effets. Et si un doute persiste, les conseillers de l’Espace santé Rachelle Béry vous éclaireront toujours avec bienveillance et expertise.
Delphine Kubica, Naturopathe diplômée de l’ÉESNQ
Ecole d’enseignement supérieur de naturopathie du Québec
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Sources et références :
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